Le marketing d’influence est en plein boom sur le continent africain (même si perso, je trouve que la majorité des gens s’y prennent encore assez mal). Dans ma veille sur les influenceurs basés en Afrique, j’ai pu remarquer ces derniers ont su s’approprier Facebook, Instagram, Snapchat et Twitter… mais YouTube reste encore très peu investi.
Si chez les anglophones, des filles comme Sisi Yemmie (Nigéria) ou Kangai Mwiti ont su gagner leurs galons en tant que Youtubeuses, côté francophone, l’offre reste encore incroyablement faible. On peut notamment expliquer cela par deux raisons:
- La vidéo en direct et le partage de vidéos réalisées avec un mobile rendus possibles par Facebook sont plus pratiques que YouTube.
- Les standards de qualité lorsque l’on crée une chaîne YouTube sont très hauts. Netteté de l’image et du son, régularité des vidéos, promotion spécifique… Être Youtubeur demande beaucoup de travail et un investissement minimum (j’en sais quelque chose, ça fait des années que ça me tente mais je suis découragée face au travail que ça va me demander 😅).
Au Cameroun, j’ai vu une poignée d’influenceurs se lancer avant de s’arrêter au bout de deux vidéos, et je ne peux clairement pas leur jeter la pierre. Résultat : ce sont des camerounais(es) de la diaspora qui créent la majorité des vidéos sur YouTube. Mais ça change petit à petit. Il y a les deux jeunes femmes de la web-série Pakgne, qui ont réussi à créer une audience fidèle. En ce sens, je tenais également à féliciter la jeune Carlia Fassi, qui a lancé le week-end dernier sa chaîne.
Basée à Douala, elle est community manager, modèle-photo, et influenceuse lifestyle sur Instagram. Sa chaîne sera – d’après sa vidéo de présentation – centrée (sans surprise) sur la beauté, la mode, les bons plans et les sorties dans la capitale économique du Cameroun.
J’ai eu l’occasion de la rencontrer lors du concours de beauté organisé par la société Biopharma (elle était candidate et je faisais partie du jury) l’an dernier. Je lui souhaite le meilleur dans cette nouvelle aventure, et je me suis abonnée à sa chaîne. En espérant qu’elle inspire d’autres, nous manquons vraiment de contenu local camerounais/africain sur une plateforme de la taille de YouTube.
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