Le retour des grandes maisons de disques mondiales sur le continent africain continue d’alimenter les fantasmes, les conversations… et les médias. Dernier article en date: celui du géant de la presse musicale américaine, Billboard. L’article – qui se nomme “Pourquoi les maisons de disques se tournent vers l’Afrique pour dénicher la prochaine popstar mondiale” – balaie un peu tout ce qui a déjà été lu et entendu ailleurs sur le sujet mais vous pouvez y jeter un oeil par curiosité. Notamment parce qu’il y a un condensé des dernières actualités dans le secteur (le rachat du label kenyan AI Records par Universal Music Group entre autres).
Pour ma part, je prône un optimisme mesuré sur cette question et ce, pour plusieurs raisons… Notamment le fait que le marché américain soit légendairement connu pour sa difficulté de pénétration lorsque l’on n’est pas un artiste local (sujet évoqué dans l’article, d’ailleurs). Si les japonais, les anglais (à l’exception d’Adele, U2 et quelques autres) ou encore les Latinos (là encore il y a quelques exceptions notables) n’ont pas réussi à dominer le marché US, je suis sceptique quant aux chances des artistes Afrobeats.
Alors bien sûr, il y a une possibilité pour ces derniers d’explorer une tendance – comme cela a été le cas pour Sean Paul ou Elephant Man quand la tendance Ragga/Dancehall a dominé les ondes américaines il y a dix ans – mais ce sont généralement des cycles de courte durée. Cela ne retire en rien le mérite d’artistes comme Davido ou Diamond Platnumz, qui sont partis d’Afrique de l’Ouest/Est et côtoient désormais la crème de la musique urbaine américaine.
Dans tous les cas, vous pouvez lire l’article de Billboard en cliquant juste ICI.
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