La marque de luxe française Hermès a dévoilé de nouveaux foulards en soie inspirés par des tissus traditionnels camerounais.
Comme indiqué sur le site de la marque:
La Fondation camerounaise Jean-Félicien Gacha possède un important fonds de tissus Ndop dont la richesse ornementale a inspiré ce carré aux Anamorphée. Les tissus Ndop des Bamiléké, habitants de la savane camerounaise, en Afrique centrale, sont faits de coton tissé en bandes étroites. Si cette première étape est réalisée dans le nord du pays, non loin de Garoua, ce sont ensuite les femmes Bamiléké qui appliquent à l’aide de fil de raphia les motifs qui seront teints en réserve à l’indigo. Le répertoire décoratif très varié s’inspire à la fois de motifs ornant les habitations traditionnelles et des dessins des Wukari du Nigeria, pays dont cette tradition textile est vraisemblablement originaire. Le Cameroun se caractérise par le choix de motifs abstraits, le Nigeria par une figuration prenant pour modèles humains, lézards, léopards… Ces étoffes sont utilisées pour différents rituels.
Avec tous les débats qu’il y a autour de l’appropriation culturelle, je trouve ça respectable qu’Hermès ait eu la décence de préciser l’origine de ces dessins.
Ceci dit, est-ce que des fonds ont été versés par la marque pour l’exploitation de ce tissu traditionnel ? Si oui, à qui ? Je n’ai pas pu trouver l’information.
En attendant, commercialisés à 360€ l’unité, ces foulards sont disponibles sur le site HERMÈS et probablement en boutique également.
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